Fan de sushis et de Totoro, c’est en se baladant l’été dernier dans le quartier japonais Asakusa que Fakear a trouvé l’inspiration pour ce nouvel EP. Après Sauvage et avant son « premier vrai album » (comme il l’explique ici), le beatmaker a eu envie de fabriquer un dernier petit projet (4 titres seulement) avant de se lancer dans la cour des grands. Un EP aux sonorités très variées qui nous laisse à penser que le projet Fakear est en pleine transition.
On démarre en douceur avec les lignes de piano de Asakusa, rapidement agrémentées d’effets de pompe qui rajoutent au morceau un côté plus rugueux. Comme d’une confrontation entre deux univers, une voix légère et féminine se ballade entre clappements de mains et sonorités plus sourdes. Ce premier titre semble introduire le nouveau tournant pris par le beatmaker. Moins candide et lisse, plus affirmé sans doute, ce morceau amène en douceur l’auditeur vers de nouveaux horizons.
Ueno reprend la même ligne directrice et y ajoute un rythme plus entraînant ainsi que quelques lignes de violoncelle totalement envoûtantes. Vous pourrez d’ailleurs pleinement en profiter en live puisque Fakear a pris la route des festivals avec son band tout entier ! Un morceau tout doux qui nous laisse un brin mélancolique.
On ne sait pas pour vous, mais depuis que Skyline est sorti (il y a quelques jours), on s’est déjà bien déchaînés dessus. Très rythmé, ce morceau va vous faire danser. A la pulsation d’une cloche, une voix plus occidentale que d’habitude reprend en boucle un texte que l’on pourrait presque comprendre (on a dit « presque »). Changement de décors pour ce titre : on a quitté le Japon et les rizières pour aller faire une promenade nocturne dans les rues de Londres.
Vous êtes déjà tombés amoureux d’un morceau ? Après Neptune (extrait de son troisième EP Sauvage), Fakear a continué son voyage dans l’espace et a posé sa fusée sur une nouvelle planète. Si l’on devait décrire l’amour en musique, on jouerait sans doute ce morceau. Mélodieux, sexy par endroit, frissonnant, à la rédaction on a eu des papillons dans le ventre en l’écoutant…un peu comme si on en était tombé amoureux.
Mixage Mr Gib